Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Visions BDSM

16 janvier 2011

BDSM : le RACK ou RACSA n'est pas Sain Sécurisé et Consensuel !

 

Je viens de lire sur un FORUM assez glauque (dont je tairais le nom ici de crainte qu'il "contamine" des esprits sains et raisonnables) quelqu'un qui prône l'abolition du BDSM SSC et son remplacement par le BDSM RACK...

Ce genre d'idéologie me fait bondir !

Attention : le RACK (Risk Aware Consensual Kink), ce qui en français se traduit par Risque Assumé et Consensuel pour une Sexualité Alternative (RACSA) n'est pas du BDSM SSC (Sain Sécuraitaire et Consensuel) ! Loin de la !

L'idéologie du RACSA prétend qu'on trouve en elle un choix, libre, conscient et informé des participants d'une activité BDSM qui vont consentir aux risques que cette activité comporte, à établir ce qui est sûr ou pas sûr, sain ou pas sain. Ce genre d'idéologie est aussi dangereuse que le BAREBACKING (Le barebacking, littéralement « chevauchée à cru », désigne la pratique de rapports sexuels non protégés, et par extension un courant polymorphe prônant le culte et la revendication de cette forme de pratique sexuelle, ainsi que le culte du sperme.).

Non seulement un "contrat" est nécessaire pour établir les fantasmes, attentes et désirs de la personne qui s'oriente vers le rôle de la partie soumise mais également pour définir et fixer les barrières, les frontières, les limites de la partie "soumise", mais encore pour identifier les "risques" (maladie, phobies, etc.), sans oublier le bornage d'aspects pratiques tels que "droit à l'image", préservation et respect de la vie privée, et j'en passe... Mais ce n'est pas suffisant : A mon sens, accepter qu'un "contrat" évolue au fil du temps est à la fois DANGEREUX et NON CONSENSUEL.

Où est la consensualité si l'un "manipule" l'autre et parvient peu à peu à "pousser" sa "victime" au delà des frontières qu'elle possédait avant de "s'engager" dans cette voie ? 

Ce serait comme admettre qu'il est sain et consensuel de convenir qu'on va aller boire au bistrot du coin et qu'au fur et à mesure de l'évolution de notre état éthylique on fixera le moment où l'on décidera d'arrêter de picoler !!! C'est insensé, au fur et à mesure de l'avancement de la soirée il est évident que les esprits saturés d'alcool perdront tout sens de la mesure, de la critique et de la raison. Et le lendemain la gueule de bois sera assurée, force sera de constater que la dose raisonnable a été dépassée.

Hors en BDSM il n'est pas question de gueule de bois mais de choses bien plus graves et lourdes de conséquences : atteinte à l'intégrité physique, ou mentale ou psychique, voir bien pire encore ! 

C'est pourquoi je maintiens que ne peut être réellement considéré comme BDSM SSC (Safe Sane and Consensual) qu'un BDSM borné (par des règles et des limites claires) au moyen d'un "contrat" ultra précis qui doit être établi AVANT que les deux partners se soient rencontrés ou même parlés.

  Pourquoi ?

Tout simplement pour éviter toute possibilité de manipulation (que ce soit par la partie "dominate", ou même par la partie "soumise", car il y a de grand(e)s manipulateurs-manipulatrices également chez les soumis(es)). 

 


 

Publicité
Publicité
20 janvier 2007

BDSM : Le Safeword (droit de VETO en Français)

 

 • Le safeword est un signal d'urgence, le STOP on arrête TOUT IMMEDIATEMENT ! du jeu SM qui, utilisé par la personne qui joue le rôle de soumis(e), indique au partenaire qu'il doit immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours, et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi rapidement et prudemment que possible. Le droit de veto "francophone", dans le SM, désigne l'éventuelle possibilité de refus catégorique que peut opposer la personne qui se fait dominer envers une action qui lui déplaît, et ne doit pas, en ce sens, être confondu avec le code de sécurité, destiné, lui, à alerter le partenaire d'un danger potentiel dont il n'aurait pas conscience.

 • Dans un souci d'éviter toute confusion avec d'éventuelles suppliques qui seraient simulées dans le cadre du jeu SM, les partenaires conviennent en général d'un mot magique qui sera sans ambigüité reconnu en tant que safeword verbal. exemple: BREAK ou STOP ou un mot convenu à l'avance, un mot qui n'a aucune chance de se retrouver dans une conversation normale pour avoir la certitude que c'est bien un signal fort et impérieux ! Ce safeword appel à l'abandon immédiat des rôles incarnés. Ce signal est impérieux et beaucoup plus fort que le simple code des couleurs.

 • Quant aux safewords non verbaux, rendus nécessaires par l'usage des bâillons, une pratique couramment répandue consiste, pour celui qui domine, à placer un trousseau de clés dans la main, ou un objet (qui fera du bruit en tombant) à la personne qu'il prive de la parole : que celle-ci le laisse tomber à terre, et l'alerte d'urgence sera implicitement donnée, donc le droit de veto invoqué.

 • Code de sécurité ou droit de veto, le safeword est toujours à considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que soit la situation, et aussi anodine puisse-t-elle paraître aux yeux de celui qui contrôle les événements.

 • Le Safeword peut être prononcé pour différentes raisons, comme par exemple: positions inconfortables devenant douloureuses, problèmes de circulation sanguine dus à des liens trop serrés ou dus à une mauvaise position -le simple fait d'avoir les poignets plus hauts que la tête, suffit souvent à interrompre l'acheminement du sang dans les mains, aussi lâches les liens puissent-ils être, indisposition physique de la soumise, nausée, malaise, troubles cardiaques, etc.

 • Douleurs dus à des accessoires, comme corset qui devient insupportable, collier qui vient à gêner la respiration, vibromasseur ou boules de geisha qui commencent à irriter les muqueuses sensibles, le simple port de talons-aiguilles en station debout peut parfois se transformer en un réel supplice.

 • La peur, qui altère les sens et modifie le ressenti, peut provoquer de terribles chocs émotionnels. L'excitation tout autant, et la simple joie de réaliser un fantasme sexuel, peut-être enfoui de longue date dans la conscience, suffit bien souvent à faire terriblement accélérer les rythmes cardiaques. Dans de tels moments, des troubles psychologiques insoupçonnés peuvent jaillir à la surface, causant une détresse qui, aussi incompréhensible puisse-t-elle paraître, n'en est pas moins réelle et justifie une interruption immédiate du jeu SM.

 

15 janvier 2007

BDSM : Le code des couleurs

 

Le Codes des Couleurs :


 • Un exemple d'utilisation des codes de couleurs, couramment utilisés en BDSM et particulièrement approprié aux relations naissantes, présenté ici sous la forme d'un exemple d'agrément mutuel…

 • À tout moment, le dominant peut poser la question "Couleur ?" à la soumise, dont le devoir est alors de répondre, en toute honnêteté (c'est-à-dire, sans tentative de manipulation), par la couleur qui indique son état d'esprit du moment, selon les codes décrits ci-dessous. La soumise peut également, si elle le juge approprié, donner spontanément à son partenaire des indications sur son état émotionnel à travers un de ces codes de couleurs, sans que rien ne lui soit demandé.

 • Dans l'idéal, les codes de couleur devraient être considérés comme des informations données en dehors de toute conversation, immédiatement oubliés, comme une lecture instantanée qui n'appelle aucune discussion et commentaire, mais simplement une orientation pour la suite des évènements.


- Vert : L'action peut continuer sans souci, la soumise se sent très à l'aise.


- Orange : L'action s'intensifie, en bien ou en mal, mais elle peut se poursuivre. L'orange n'indique pas ici qu'il faut ralentir ou s'arrêter, mais plutôt continuer… en veillant toutefois à ne pas augmenter trop rapidement l'intensité de l'action. De par le paradoxe du bdsm, qui allie souvent des opposés (crainte et désir, caresses et tourments, liberté et contrainte…) pour générer le plaisir, l'orange représente, entre le vert et le rouge, une sorte d'idéal où des pôles inverses s'équilibrent…


- Rouge : L'action devient trop intense, et la soumise préférerait la voir se ralentir. Le rouge n'a pas valeur de safeword : si le plaisir du dominant est de continuer l'action, et même de l'intensifier, libre à lui… tout en sachant que son plaisir commence peut-être à se faire au détriment de celui de sa partenaire. Cependant, tant que le safeword n'est pas prononcé, l'accord est implicitement donné par la soumise pour que l'action se poursuive.


Il est à noter que le code « rouge » peut être utilisé par la soumise pour signifier à son compagnon qu'elle est sur le point d'invoquer son safeword : bien souvent en BDSM, une situation difficile à supporter est aussi une situation que l'on a des réticences à quitter, et le jeu peut devenir dangereux… la soumise hésitera moins à dire spontanément "rouge" - qui n'arrête pas le jeu - qu'à prononcer son safeword. Charge alors au dominant, selon l'action, de juger de la suite à adopter : continuer, ralentir, avancer progressivement, parler…

 

7 janvier 2007

BDSM : La Checkliste

 

 • Les vrais amateurs de DS ou BDSM savent que la limite entre le supportable et l’insupportable, le plaisir et le déplaisir, l’acceptable et l’odieux, est ténue. Il faut donc connaître les goûts et dégoûts du ou de la partenaire. Soit on parle, on explique, ou mieux on répond à un questionnaire très élaboré et assez connu dans le milieu BDSM. Ce questionnaire est rempli par la personne soumise en attribuant par exemple des notes allant de 0 à 5 (0 : refus, 5 plaisir complet), ou, pour les pratiques non encore réalisées, un point d’interrogation et/ou les mêmes notes, partant du refus d’essayer (0) jusqu’à 5, envie impérieuse…

 • Une liste de ce genre a pour utilité simplement de savoir où le sujet qui joue le rôle de soumis(e) se situe dans son ressenti, dans ses pratiques passées et dans ce qu'il aimerait vivre. Ce genre de liste ne veut aucunement dire que ces pratiques seront faites en séance. Une telle liste est utile pour déterminer les limites, les fantasmes à vouloir vivre et situer la personne qui tient le rôle de soumise. Très souvent un(e) candidat(e) dit : "Je veux vivre tout". Mais "tout"... est un grand mot, et en BDSM on ne peut se contenter d'approximations. Cette liste aide à déterminer ce que "tout" peut bien vouloir dire.

 

2 janvier 2007

BDSM c'est quoi ?

BDSM : c'est quoi ça ?

Petite explication de ce sigle barbare :

B = Bondage

D = Discipline

D = Domination

S = Soumission

S = sado

M = Masochisme


Le BDSM SSC c'est quoi ?

SSC = Sain Sécuritaire et Consensuel.

Le BDSM est un jeu de rôles qui peut devenir dangereux s'il n'est pas "borné" et "définit" clairement.

Tout ce qui est fait entre personnes majeures et consentantes peut être considéré comme "normal" mais en BDSM SSC cette notion n'est pas suffisante. Il faut lui ajouter ces 3 notions :

  • sain : c'est a dire respecter l'intégrité physique, morale et psychique des partners. La personne qui tient le rôle de soumis(e) ne doit pas ressortir d'une séances avec des séquelles physiques ou morales, pas plus que psychologiques. Une séance est censée procurer du plaisir aux deux partners qui ont des goûts complémentaires. L'après séance est également importante car elle permet de s'assurer que la séance a été bénéfique et a été "bénéfique".
  • sécuritaire: le BDSM est un jeu dangereux donc ne pas faire n'importe quoi, ne rien entreprendre sans penser "sécurité" (problèmes de santé physique, chocs émotionnels, précautions à prendre en cas de maladies, conserver une marge de sécurité entre les limites de la personne qui tient le rôle de soumise et les pratiques, s'assurer en permanence que la personne qui tient le rôle de soumise est consciente et capable d'utiliser safeword ou safesign. Enfin sécuritaire signifie que la personne qui joue le rôle de Dominant ou de Maitre reste maitresse des activités : ce n'est pas sous prétexte que la personne qui tient le rôle de soumise souhaite une activité que celle-ci sera mise en oeuvre.
  • Consensuel : rien ne sera fait sans le consentement préalable de la personne qui tient le rôle de soumise : d'où l'utilisation d'un contrat définissant très précisément le cadre de la liaison BDSM, une sorte de règle du jeu immuable qui ne sera jamais transgressée. De plus il n'est pas davantage question que la personne qui joue le rôle de dominant pratique des jeux pour lesquels elle n'a aucun attrait ou qu'elle juge dangereux.
Publicité
Publicité
2 janvier 2007

Index

Ce Blog traitant de sexualité,

et plus particulièrement de BDSM, 


EST INTERDIT A TOUTE

PERSONNE MINEURE.

Publicité
Publicité
Publicité